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Le peuple Massaï

de Patrick

Rencontre avec les bergers Massaï

 

Les Massaï, une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades

danse MassaïLes Massaï sont semi-nomades et ont strictement une économie pastorale. Ils ne chassent pas, à l’exception du lion pour les rituels d’initiation. Le pays massaï s’étend de chaque côté de la frontière qui sépare le Kenya de la Tanzanie. Selon les estimations, la population massaï serait d’environ 500 000 personnes. Les gouvernements les ont incités à développer l’agriculture et à adopter un mode de vie plus sédentaire, mais ils ont refusé.  Ces mêmes gouvernements leur ont donc octroyé le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux parcs.

maison massaïLes maisons massaï sont faites de branchages entrecroisés, recouverts de bouse de vache et de boue. Elles sont construites par les femmes suivant le même schéma : une pièce pour les discussions avec les invités, une pièce pour les animaux, la pièce principale sans aucun meuble, où un feu permet la cuisson des aliments. Des nattes sont posées à même le sol pour dormir.

femmes MassaïLe village massaï est ceint par une clôture de branches épineuses. Durant la nuit, les troupeaux sont parqués au centre du village afin de les protéger des animaux sauvages.

Le laitage et le sang constituent l’essentiel de la nourriture des Massaï. Ils prélèvent le sang des jeunes bovins sans les tuer, en leur incisant la veine jugulaire. Un bol de sang mélangé à du lait constitue l’aliment de base. En effet, l’idéal pastoral massaï consiste à bannir toute alimentation carnée et toute activité agricole.

lion TanzanieDurant la nuit un lion a rôdé, ce qui explique les bruits entendus… Le soleil est présent ce matin, mais un vent froid souffle sur le Serengeti. C’est notre dernière matinée de safari. Nous observons des zèbres, des gazelles, deux beaux lions se promenant nonchalamment, des lionnes au loin, des girafes et même un guépard aux aguets. Durant notre séjour, nous aurons vu buffles, éléphants, léopards, lions, mais décidément pas de rhinocéros, le dernier des  «big five». Il est vrai que les individus se font rares, à cause d’un braconnage intensif, lié à sa corne dont la poudre aurait de soi-disant vertus aphrodisiaques.

 

 

Une courte randonnée dans les gorges d’Olduvai

berger MassaïAvant de rejoindre le camp d’Olduvai, nous nous arrêtons pour visiter un village massaï. Ils nous accueillent à l’extérieur de l’enceinte du village, avec des danses et des chants, les hommes d’un côté, les femmes et jeunes enfants de l’autre. Puis, nous pénétrons dans le village massaï. Devant de minuscules cases situées tout autour d’une place sont exposés des objets artisanaux: statuettes, bijoux… Par groupe de quatre, accompagnés d’un Massaï, nous entrons dans les cases où nous ne tenons pas debout. Les Massaï vivent toute la journée dehors avec leurs troupeaux en buvant un litre de lait le matin et de nouveau un litre le soir. Après la visite, nous sommes invités à regarder les objets et de négocier les prix, c’est le jeu…

girafe TanzanieL’après-midi est prévue une randonnée avec les Massaïs, dans les gorges d’Olduvai l’un des plus importants sites préhistoriques d’Afrique. Y ont été trouvés des fossiles animaux, humains et des outils lithiques datant entre 1,8 million et 400 000 ans. berger MassaïIl fait très chaud, mais c’est agréable de randonner après quatre jours passés dans les 4×4. Nous pouvons observer des girafes d’assez près.

Le soir, nous assistons au coucher de soleil, illuminant les kopjes qui entourent le camp d’Olduvai. Les bergers rentrent leur troupeau pour la nuit. Le lendemain s’achève notre safari en terre tanzanienne. Nous faisons une courte halte dans un marché massai haut en couleur et retournons à Arusha. De l’avion qui nous ramène à Paris, nous observons le mythique Kilimandjaro et ses neiges éternelles.

Bye, bye, Tanzanie, tu nous as bien fait rêver pendant une semaine!

 

Le voyage en un coup d'oeil

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