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Namibie (3): Bloedkoppe, le désert rocheux

de Patrick

Bloedkoppe, la « montagne de sang »

 

Rochers ocre sculptés par le vent…

J7: Bloedkoppe

Nous démontons les tentes et rangeons un maximum de choses dans le 4×4. Nous partons à pied pour rejoindre Bloedkoppe, notre prochain campement. Pour Patrick, c’est la partie du trek qu’il préfère, 17 km dans des paysages très variés. Paulus nous retrouvera à Bloedkoppe avec le 4×4. Nous longeons la plaine avant de prendre un peu de hauteur. hoodiaNous découvrons un bel hoodia, cactée violette, qui provient du désert du Kalahari. Cette plante est succulente et c’est un coupe-faim naturel que les San connaissent bien. Au passage d’un petit col, quelle ne fut pas notre surprise d’apercevoir un troupeau de zèbres remontant du point d’eau. Ils s’arrêtent et nous observent. Nous descendons dans le lit de la rivière pour rejoindre ce même point d’eau et découvrons de belles orgues basaltiques. Il reste encore un peu d’eau.

BloedkoppeUn criquet armé prend le soleil sur un rocher et ne semble pas dérangé par les appareils photo. Nous longeons le lit de rivière puis remontons jusqu’à un col. Nous y apercevons 2 oryx, nous attendront-ils? Eh bien non! Nous arrivons ensuite sur un vaste plateau désertique d’où l’on aperçoit notre objectif Bloedkoppe, mais qui semble encore bien loin. Nous nous promenons dans un labyrinthe de rochers aux formes étranges sculptées par le vent, puis nous redescendons dans un autre lit de rivière plus large et un peu plus fourni en eau. Nous le traversons avant de remonter à nouveau sur une belle plaine avec des Aloé dichotoma et des Welwitschia mirabilis, plantes endémiques de Namibie.

scorpionCette fois, c’est un scorpion qui traverse devant Guy, mais il a beaucoup de mal à poser pour la photo et il disparaît vite sous les pierres. Nous marchons maintenant sur des dalles qui semblent se désagréger, de grandes plaques partent sous nos pieds. Nous approchons de 12h, il fait très chaud et il n’y a pas un brin d’air. Nous apercevons un premier campement, mais ce n’est pas le bon. Paulus s’est mis dans un lit de rivière à l’ombre de quelques acacias et au pied du BloedkoppeBloedkoppe, majestueux rocher granitique que nous irons explorer en fin d’après-midi. Nos tentes sont montées, merci Paulus! qui a aussi préparé une bonne salade de chou rouge, pomme, raisin… et confectionné, cuit un excellent pain, un régal!  Ensuite sieste et/ou lecture.

Dès le milieu d’après-midi, Patrick part en éclaireur faire quelques photos en déambulant au milieu des roches «gruyère». Bloedkoppe Vers 16h, nous le rejoignons pour monter sur Bloedkoppe. Le granit est très adhérent, il faut juste faire attention aux plaques instables. Nous atteignons une première cavité dans la roche. La couleur est jaune orange, puis, nous grimpons à l’étage supérieur vers une seconde cavité plus grande et baignée de lumière, c’est juste magique comme endroit. Nous dominons la plaine, le lit de rivière, notre campement et au fond on devine une mine d’uranium qui n’est plus exploitée. Aloe dichotomaCe qui se révéla faux, car nous entendrons des bruits de turbine pendant la nuit.

Nous n’irons pas plus haut, car le rocher s’incline de plus en plus et cela devient périlleux. Restons prudents et admirons le spectacle du soleil qui se couche dans un rougeoiement intense tandis que la lune pleine se lève en face. En redescendant, Patrick attend la pénombre pour photographier de beaux Aloé dichotoma ainsi que des roches grises érodées par le passage de l’eau. Ce soir, Paulus nous a préparé le plat traditionnel namibien : polenta avec semoule de maïs blanc, légumes bien relevés et saucisse de bœuf, encore un régal. Tout en mangeant, se produit une éclipse de lune partielle, beau phénomène, mais difficile à photographier.

Le voyage en un coup d'oeil

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