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Ethiopie (1): d’Addis Abeba à Kombolcha

de Patrick

Bienvenue en Ethiopie !

 

Addis Abeba

Découverte de la ville et préparatif du voyage

Addis AbebaL’avion de la compagnie Ethiopian Airlines atterrit peu avant 7h à Addis Abeba. La température est déjà de 20°. Le temps de récupérer les visas, de faire la queue pour les formalités administratives, nous retrouvons notre guide de l’agence Origins Ethiopia, Séïfou Gebriel vers 9h. Le chauffeur du bus nous dépose dans une banque d’Addis Abeba pour que nous retirions de la monnaie locale: le birr (1€=18birr). Cela prend un certain temps, car il y a une dizaine de salariés dans une très grande salle et chacun ne fait qu’une tâche.

Ethiopie Addis AbebaPendant ce temps, Patrick fait quelques photos dans la rue. Voitures, moutons, ânes et hommes se partagent la route  défoncée. À l’ambassade de Djibouti, nous obtenons le visa qui nous sera nécessaire pour la seconde partie de notre voyage. Addis Abeba culmine à 2400m d’altitude, s’étale sur plus de 80kms de diamètre et possède 4 millions d’habitants. C’est le siège de l’union africaine.

Addis Abeba-EthiopieSSur le chemin du retour nous traversons le marché d’Addis Abeba en minibus.  « Sur ce marché, on peut tout trouver, à part la vie. » nous dit Gebriel. Pas très rassurant… Pourtant ce serait bien de s’y balader, mais il y a vraiment de quoi s’y perdre. Nous regagnons ensuite l’hôtel où nous prendrons le repas de midi avant de repartir dans l’après-midi pour la visite du musée d’Addis Abeba. Ce dernier recèle différents squelettes humains, dont celui de Lucy, vieux de 3,2 millions d’années. C’est un australopithècus afarensis découverte en 1974. Environ 40% des ossements ont été retrouvés.

L’Éthiopie compte environ 90 millions d’habitants. C’est le 3e pays le plus peuplé d’Afrique après le Nigeria et l’Egypte. La croissance économique de l’Éthiopie est très forte: 11,5%.

L’Éthiopie est une République fédérale démocratique depuis environ 10 ans. Elle a été sous dictature communiste pendant 17 ans et sous occupation italienne de 1936 à 1941. Elle compte environ 50% de chrétiens, principalement orthodoxes, 40% de musulmans et 10% d’animistes.

Nous rentrons à l’hôtel vers 18h30 bien fatigués de notre nuit dans l’avion et de notre journée à Addis Abeba. Le rendez-vous est prévu demain à 7h.

 

En route pour Kombolcha

Addis Abeba, Chacha: village oromo, Debrebrahan, Kombolcha

KombolchaNos 4×4 ne tardent pas à arriver devant l’hôtel, 3 blancs et 1 vert. En rigolant, je dis: « on prend le vert comme cela on ne se trompera pas et cela porte chance… » Nous montons avec Marie-Claude et Jean-Claude et faisons la connaissance de notre chauffeur, Benjamin. Nous prenons la route en direction de Kombolcha que nous atteindrons en soirée. La route est très large et récente, mais elle n’est pas finie. Des travaux gigantesques sont en cours tout le long de notre trajet, travaux financés par l’Union européenne et sous-traités aux entreprises chinoises.

Nous traversons de nombreux villages. Sur le bord des routes, les villageois, la plupart du temps bien chargés, marchent avec des troupeaux de chèvres, moutons, ânes. Nous comprenons maintenant pourquoi les routes sont si larges.

village oromoDans la matinée, nous faisons un arrêt dans un village oromo: Chacha. Ce village compte environ 200 habitants dont beaucoup sont des enfants. Toutes les maisons sont recouvertes d’un toit de chaume. A l’entrée du village, un jeune garçon fait travailler 3 ou 4 vaches qui tirent une charrue tandis que 2 femmes façonnent des galettes de bouse qui serviront de combustible pour faire la cuisine.

Ethiopie oromoBonne ambiance dans ce village que nous visitons sous la conduite attentive du patriarche et d’une ribambelle d’enfants joueurs et curieux. Nous reprenons la route et nous nous arrêtons dans la ville de Debrebrahan pour le repas. Cette ville est jumelée avec Le Blanc-Mesnil en région parisienne. Nous goûtons le plat traditionnel, l’ingéra. C’est une galette faite à base d’une céréale dénommée, teff. C’est assez gluant… et légèrement fermenté. Il y a de nombreux légumes, chou, carotte, du riz et de la viande pour mettre à l’intérieur.
enfants oromo

On repart en direction d’un col qui culmine à 3400m. Nous faisons un arrêt pour une belle vue sur la vallée. Trois babouins gélada, espèce endémique d’Éthiopie, se sauvent à notre arrivée sans qu’on ait eu le temps de les photographier. Des vendeurs de chapeaux attendent les touristes. Je me laisse tenter pour 40 birrs après marchandage. Nous commençons à voir des troupeaux de chameaux.

A 18h-18h15 la nuit tombe, mais il y a toujours autant de monde à marcher le long des routes. Par contre, il y a peu de circulation si ce n’est des camions, des bus et quelques 4×4. Nous en doublons un qui zigzague. En fait, il est crevé. Un peu plus loin, dans un virage, un camion s’est retourné. Puis, subitement, un bruit dans la voiture, Benjamin s’arrête net, nous avons crevé aussi. Les ennuis commencent…

Maintenant c’est nuit noire, deux des 4×4 se sont arrêtés pour aider Benjamin à changer la roue. 1/2h après, nous sommes repartis pour Kombolcha que nous atteignons vers 20h15. Kombolcha est une grosse ville de 20 000 habitants avec une université. Nous passons la nuit dans un petit hôtel sympathique de Kombolcha après avoir mangé une bonne soupe de lentilles, des pâtes, du poulet, une orange, sans oublier le cérémonial du café éthiopien.

Le voyage en un coup d'oeil

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